Je vous parle de l’ile qui est au centre de la carte. C’est la 4ème fois que je viens ici, au début il n’y avait qu’une baie “habitée”, sur la rive opposée à Sihanoukville. Maintenant sur la baie principale : la Saracen bay, autrefois déserte, c’est l’afflux massif de bungalows et de pontons. Le séjour n’en fut pas moins reposant. Il n’y toujours pas d’électricité sur l’ile sauf la nuit pour faire tourner quelques ampoules et les ventilateurs, donc c’est très calme.
Cette photo sur laquelle Mme Schlum pose fièrement montre la baie en janvier 2010. La jungle au ras du sable !
Voici le changement 4 ans plus tard : des bungalows de tous genres tout au long de la plage sans interruption.
Nous sommes partis en bateau, depuis la station balnéaire de Sihanoukville. Je n’allais pas laisser ce cher Sokha, qui n’a pas pris de vacances depuis ma dernière visite. Les vacances, c’est quand tu viens m’a-t-il dit.
Joli bateau, 3 heures de traversée, canapés confortables, rien à voir avec le bateau de pêcheurs, que nous avions empruntés la dernière fois, (n’est ce pas Marie-Claude ?)
Pause baignade près de l’ile de Koh Tas, petit repas très sympa.
Nous arrivons enfin, et les vacances ouvrent leur bras
Au bout du ponton, la plage, et sur la plage un bungalow, qui ne ressemble plus du tout à celui des Robinsons
Une fois installés, nous partons comme d’habitude et en bon conquérants, à l’assaut de cette plage devenue nouvelle, elle reste calme malgré l’augmentation de la fréquentation. Ce sont surtout le différentes cosnturctions qui nous intriguent. Sokha a trouvé une corde accrochée à un arbre et il n’a pas pu résister.
Il y en a de pittoresques, avec maison pour les amoureux dans les arbres. D’autres plus standards
La dernière est tenue par un français, aux allures de robinson, très accueillant. Il propose des bungalow, mais aussi des tentes sous abris, une conception du camping !
Bref, retour au bungalow : chez nous ça s’appelle le Sarancen Bay Resort, et c’est très propre. Après un bonne baignade, nous avons diné sur place dans le Lobby.
Le soir, le temps a changé, quelques vaguelettes sont apparues, le soleil s’est couché puis on a dormi.
Il a fait un orage de fin du monde, je n’ai jamais entendu le tonnerre gronder aussi fort de toute ma vie, j’ai même réveillé Sokha lorsque j’ai bondi et gueulé au moment du premier coup de tonnerre ! Et comme l’humidité était montée, mes amis les moustiques se sont naturellement réfugiés dans notre bungalow. Et comme ils avaient faim, malgré la moustiquaire, ils ont fait un véritable festin sur ma personne. Et ça me gratte encore au moment ou j’écris ces lignes !
Au matin (à 6h du matin) arrêt de l’électricité, sans ventilateur, il faut bouger. Tout était redevenu calme. Sokha faisait son jogging, moi j’essayais de finir ma nuit malgré la chaleur.
La plage a pris un au autre regard, des nids de crabes (ou de je ne sais quoi) à perte de vue.
Enfin nous voulions savoir à quoi ressemblait à présent notre merveilleuse plage de Lazy Beach.
Alors en route ! Une demi heure de marche pour traverser l’ile, bien mieux balisée qu’avant ! Cependant la jungle demeure très dense, nous avons vu des oiseaux au chant et aux plumages merveilleux, comme des cacatoès qui planent comme des rapaces, magnifiques. “Le plus bel oiseau du Cambodge a dit Sokha”
Outre les curiosités végétales rencontrées en chemin, nous avons même vu un gros singe sauter d’un arbre à l’autre ! Moi j’ai un peu sursauté, de toute façon même les feuilles mortes qui tombaient lourdement, me faisaient sursauter, Sokah s’est bien marré !
Et puis nous sommes arrivés, sur ce qui ressemble vraiment à la plage des robinsons, le sable est moins blanc de ce côté de l’île, mais l’endroit a bien plus de charme.
Nous avons retrouvé Chris le patron, ainsi que la nana du cuisto, une anglaise qui est donc mariée avec un cambodgien, mais qui est pour moi une vraie poison, une anglaise comme je les aime ! Elle parle dans sa barbe, dis “no worries” à toutes les phrases, a un regard glacial, et ne sourit jamais, encore moins quand elle encaisse l’addition. Pourtant c’est pas la chaleur qui manque dehors. Un détail qui ne m’empêchera pas d’y retourner, maintenant, je commence à connaitre la gazelle.
Sokha a bien profité !
Une petit pensée pour Marie-Line, mieux qu’une carte postale ! Tu vois ici aussi ils font des huitres ! Des fraiches et des Bio. Je ne sais pas comment ils les dégustent, j’étais prêt à gouter, mais je n’ai pas osé.
Après un belle journée, remplie de détente et d’oisiveté, nous avons regagné l’autre côté de l’île, avant la nuit, pour éviter mes amis les moustiques, et surtout pour pouvoir identifier tous les bruits de la jungle. J’ai demandé s’il y avait un tigre sur l’île, on ne m’a toujours pas répondu.
Sur le chemin du retour, deux rigolos avaient balisé les sentiers disponibles. J’ai pris celui de droite, car je savais que c’était celui qui ramenait de l’autre côté de l’île mais aussi celui qui indiquait la fin proche des vacances.
Voila les amis, ainsi ce termine l’édition 2014 du récit de mes aventures Cambodgiennes.
Alors qui se joindra à moi l’an prochain pour quelques jours ?
Bises Khmères à tous.
PS : je n’ai pas envoyé de cartes postales, mon téléphone ayant disparu, tombé volé ou perdu, j’ai du me résoudre à le remplacer sur place, et donc à sacrifier le budget cartes postales.
Que ceux à qui j’ai envoyé le lien vers ce Blog reçoivent toute mon affection.