lundi 28 avril 2014

Phnom Penh trop court cette fois !






Bonjour à tous !

C'est promis, je me rattraperai la prochaine fois, et je resterai plus longtemps !
Après 7 heure de bus pour environ 300 km, nous sommes tout de même arrivés tôt, la lumière était belle, et comme notre hôtel était proche du monument de l'indépendance, nous sommes allés nous ballader (sous un soleil de plomb)  !


Monument de l'indépendance du Cambodge.

Et puis nous avons découvert le récent mausolée de Norodom Sihanouk, père du roi actuel, mais aussi et surtout roi ayant obtenue l'indépendance, ayant également vécu l'horreur des Khmers rouges et de nombreux rebondissements politiques tout au long de sa vie. 
Pour ceux qui voudraient en savoir d'avantage : http://fr.wikipedia.org/wiki/Norodom_Sihanouk



 Au pied du mausolé, les anciens, veillent et profitent surtout de l'ombre de l'immense "Arbre de Bouddha" appelé aussi lfiguier des pagodes, ou arbre de la Bodhi, ou pipal (Ficus religiosa), c' est un arbre appartenant au genre Ficus.


L'ombre du Roi veille et se dirige vers le Tonlé Sap (afluent du Mékong), quand vient le soir.



Les jardins, sont beaux et calmes, en attendant la fraîcheur du soir.
Et puis l'agitation va prendre place, dès 16h comme dans toutes les grandes villes !

Ces dames vendent les fruits de la fleurs de Lotus, ils contiennent des graines plutôt grasses, dont les cambodgiens sont friands. 


Avec l'ami Sokha nous approchons enfin les rives tu Tonlé Sap, ainsi qu'un grand restaurant populaire (tabourets en plastique) ouvert sur la rue. Qu'y a-t-il au menu ? Des huîtres ! Et bien je me suis laissé tenter, non sans savoir que trois jours plus tard, un malheureux crabes aurait raison de la vigueur de mon système digestif.
Ses fameuses huîtres sont servies sur un lit de glace, comme chez nous, sauf qu'ici il fait 36 degrés dehors. Et alors me direz vous !
Les petites huîtres, ressemblent plus à des coquilles saint jacques
tant leur pédoncule est important. Nous en goûterons aussi des chaudes ! Tout celà avec une Angkor Beer bien fraîche, du citron vert (ça chnage tout), du piment, et des oignons frits(excellent)




Le soir a laissé place à d'autres expériences culinaires, j'ai mangé des langues de canard. Un peu bizarre, mais à vrai dire, pas désagréable du tout.


J'étais surtout heureux de manger en plein air dans un des endroits à la mode de la capitale, entourés de mes amis de Phnom Penh, et en particulier de mon fidèle ami Kea (en jaune) . Il vient d'ouvrir un bar très distingué où l'on ne jure que par le vin Français, Un phénomène en vogue à Phnom Penh ! J'ai goûté le vin, il était très bon !


Le garçon avec la casquette est une célébrité au Cambodge, Sokha ne savait pas ou se mettre, il me disait sans cesse (Je le connais, je le connais !, il est très connu !), moi je ne le connaissais pas, depuis j'ai vu ces prestations sur youtube, c'est vrai qu'il est très drôle. Il s'appelle Rollin. Ce qui a été troublant, c'est lorsque nous sommes sorti du restaurant, et que les gens se jetaient sur lui pour avoir des autographes ! Quelle soirée !

La journée du lendemain a été plus traditionnelle, avec un passage par la poste pour acheter 10 timbres (restriction oblige)









Je devais remplir mes obligations à savoir : achats de quelques souvenirs ! Direction le Psar O Rusey
 

Certains quartiers de la ville sont devenus de plus en plus modernes !



Et le roi actuel, Norodom Sihamoni veille !

ès 

Une autre activité que je ne rate jamais à Phnom penh, est le massage par les aveugles, la prise en charge est très bien organisée, et les masseurs très sérieux. Ils discutent avec Sokha, moi je profite.








Une autre adresse que j'affectionne est le Sorya Center. Ce n'est plus l'unique centre commercial du Cambodge, mais depuis 10 ans, j'ai l'habitude d'aller manger à la cafet du dernier étage. Ambiance très bruyante, nourriture simple mais bonne, pas chère (moins de 6 dollars pour 2), mais quand même pas abordable pour tous les Cambodgiens.
Ce n'est pas la destination touristique absolue, mais, j'aime bien ! :-)


Cette année ils ont même fait un stand photo, avec une fausse hutte. 
La aussi la modernité s'exprime, avec avalanches de publicités sur toute la façade du bâtiment, pendant qu'un groupe de petits chinois disciplinés à casquette jaune, rejoint son groupe...


La ville grouille, au loin, le marché central. Psar Thmey
Après cette agitation, retour à l'Hôtel, où nous retrouvons, toutes une collection de nénuphars en fleurs !

Bienvenu au Tea House
(maison des thés)


C'est encore une fois mon ami Chong, qui a visé juste, une bonen adresse, au bon rapport qualité prix. 

L’entrée

Le lobby

La piscine
La chambre


Les deux dernières images sont très amusantes, nous avions soif, et Sokha me dit que nous pouvions nous arrêter dans ce café, c'est bien un café cambodgien typique. Il y a deux écrans qui diffusent deux programmes différents de boxe khmère ou Pradal Serey. Les gars commentent, et encouragent leurs combattants, et ils parient, devant moi, à la fin des rounds, vient l'heure des bilans, et les dollars circulent alors de main en main. La boxe, est un sport qui retient l'attention au Cambodge bien plus que le football. Un grand sentiment d'identité nationale fédère les supporters de ce sport. Les gars boivent du thé au citron, ou de la bière, l'ambiance est vivante, bruyante parfois, mais agréable !


Bien sûr Coca Cola ne nous quitte pas !
Voilà les amis, ainsi s'achèvent cette parenthèse à Phnom Penh, trop courte, c'est sûr la prochaine fois je resterai plus longtemps. Cette ville regorge encore de mystères !

Monsieur Dominique Volkoff de Paris est le plus fidèle lecteur d'après les compteurs. Aucune récompense n'est prévue, mais l'intéressé est convié à prendre part au prochain voyage vers ce très beau pays (un peu chaud aussi, surtout en Avril !)

Bises khmères à tous.

2 commentaires:

  1. Une petite remarque: le marché peint en jaune sur une de ces photos est le "psar thmey" (qui veut dire "nouveau marché"), pas le psar leu. On l'appelle effectivement "marché central" en français.
    Une grande remarque: on sent bien que tu es chez toi dans ce pays si attachant!

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  2. Et oui, le "marché central", tout jaune, ou Cg a passé une partie de son enfance a y déguster ces fameux desserts cambodgiens, que l'on trouve partout, dans les gargottes disséminées sous le marché. Pour le Tea House, allez-y à plusieurs (4 recommandé), vous aurez peut-être la chance de profiter de l'appart (2 chambres et 1 séjour), pour le prix à l'unité. Ca, Cg ne l'avait pas prévu, mais sa maitrise du khmer (sa langue natale) a facilité les choses. Dommage que P.Penh se modernise à grande vitesse, mais c'est toujours une belle ville avec ses habitants pleins de vitalité. Sauf au nouvel an chinois, où la quasi totalité des commerces sont fermés!

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